1. |
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Ignares et charogne sur mes terres
Vous, gens miséreux
Ma vision est polluée par votre présence
Vous, rats de basse-cour
Vos opinions gardez-les pour vous
La religion des attardés
Vos souhaits font rire le moqueur
La subtilité des abrutis
Je lève mon verre à la phobie
Je mange au nom de la répulsion
Et la beauté de vos squelettes
La paix d’un cimetière débordé
Vos commentaires gardez-les pour vous
Le culte des demeurés
Vos prières me gratte le cerveau
Votre maudit bruit plébéien
Rusé, je serai le patron
Du volume de vos conversations
J’écouterai mes propres calomnies
À l’ancienne, seul et enragé
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2. |
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Ne jamais s’exprimer, une voie en faillite
Un chemin barré, condamné à mort
Une pendaison sonique, un accueil grandiose
Mon fantasme est votre absence
Le silence c’est le bonheur
Votre vacarme est ma dépression
Les vocalises d’un suicidé
J'vous supplie d'vous la fermer
Rêvasser toute la nuit, mutisme adoré
Comment la transposer au réel?
Coudre vos lèvres dégénérées
Un destin absolu, mon rêve éveillé
Le silence c’est le bonheur
Votre vacarme est ma dépression
Les vocalises d’un suicidé
J'vous supplie d'vous la fermer
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3. |
Peut-être, surement pas
03:33
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Le samaritain du désespoir
Labeur minime et sans engagement
Le serviteur par simple bonté
Paranoïaque et souciant
Vos discours me dégueulent
Vos visages me répugnent
Vos odeurs je m’en passe
Vos vies, rien à cirer
Vidange insulaire, séculaire
Elle vibre comme mon essence
La sueur grossière de l’être
Je te supplie de dégager
Ne me demande rien
Ne me regarde pas
Ne m’appelle jamais
Oublies-moi pour toujours
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4. |
Interlude
01:10
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5. |
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Ma nature c’est la mort
Exilé au bout d’une corde
Ma naissance expiratoire
Mes airs de débile profond
La fosse d’un retardé
Un manque d’air et la dérision
C’est dans l’abîme
Que je respire correctement
Mon ennemi est lumière
Reculé et insouciant
Mon sang bouille par la haine
Aura biblique et migratoire
Une caverne tapissée de dents jaunes
Une crasse maternelle
Ma carcasse oubliée, sereine, souriante
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6. |
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Étouffé, les vapes d’un profond malaise
J’essaie de respirer l’air bougon
Gaz éphémère qui me gratte les côtes
Démangeaison, vacherie et souffrance
Ne parlez pas de vos idées noires,
embarras futiles, j’ai peine à exister
Un mal dans mon crâne
et de la vase dans mes veines
Obstrué, embrouillé, je me noie
Dilué dans une mer de tarés
Loin des souterrains amicaux
Trempé par la lavure de nos vies
Puante, osée, chienne à jacques
La représentation d’un courant
D’une société souillé, ordurière
Graissé par ce jus communautaire et fécal
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