1. |
Maux de crasse
03:49
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Sur le trône des malaisées
Je sens vos chiennes de vies
Celles qui pèsent sur nos âmes
Celles qui blessent nos esprits
Je suis un homme malheureux
Mais vous êtes des hommes malades
Relisez ces lignes sans cesse
Pour comprendre ces maux crasseux
Sur la chaise du souriant
Il ne ressent rien
Une légèreté d’esprit
Qui n’oblige à rien
Il est une créature heureuse
Pourtant, nous sommes tous fiévreux
Cessez d’y chercher un sens
À toutes vos questions précieuses
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2. |
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Un landau tressé dans des roseaux trop vivants
Vibre encore de sa sève dégoulinante.
En marge du fossé,
Enchevêtré dans les semaines et les jours,
Ses quatre roues grincent dans les herbes boueuses.
Ses essieux rouillés en rotation perpétuelle,
Sans autre maître que leur lendemain,
Retourne à la nature constamment mourante.
Vers et bestioles naissent et renaissent
Dans les restes de vieux tissus croupis bientôt digérés.
Aucune larme versée, ni de gêne de cette perte.
La solitude seule, isolée de l’homme, le seul parent qu’il eut.
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3. |
Grande flamme
04:12
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Cette lumière qui colore ‘scripturalement’ vos phrases vides
Tel un soleil forçant le réveil d’une patrie endormie
Cessez de regarder à l’horizon pour vos questions
Elles s’y retrouvent à la lueur d’une grande flamme
Taisez-vous fainéants, coupez leur langues sales!
Tassez-vous vauriens, tout autant que vous êtes!
Libéré de notre pensée, nous finissons en prières
Sans aucune conscience, ils nous ont achevés
À tout jamais notre haine est maintenant assimilée
Par ces asticots rampants et ignares
Pour une courte durée, maintenant assumés
Nous ne vous laisserons plus jamais parler
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4. |
La main de l'infâme
04:16
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Je porterai ma main à ta gorge et celle-ci se resserrera;
Ton pouls sous le contrôle de mes doigts
Grugé par la rage, ma haine prend le dessus
"Laissez-moi vous guider vers un endroit lointain"
De nature maligne, je vous briserai
Traître! Coups bas! Vous tomberez agenouillés...
J'achèverai cette oeuvre à la sueur de mon front
Devant la grande lueur, je présenterai de fausses prophéties
Provenant de mes entrailles, ce malheur m'appartient
Pour un rayon d'espoir, je verserai ma noirceur sur toi
L'emprise est là et celle-ci se relâche;
"Ton coeur est néant grâce à moi"
Frôlé par le calme grâce à toi
Me faire border par la main de l'infâme
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5. |
Meurtre couronné
04:08
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Avoir le pouvoir d'emporter ces chiens,
Seule voix salutaire dans cette descente
et consommer ces âmes dans un immense banquet.
Sans honte ni regret,
Meurtre couronné.
Crève pourriture on scande.
Je sens ruisseler sur ma chair
Un sang glacial, celui d'un autre
Mes membres s'accrochent à la liane épineuse.
Préférant la douleur et les entailles
À la vraie finale, grandiose et sans compromis.
Un rêve, le nôtre, anéantit dans un souffle.
Meurtre couronné.
Moi, sans honte et droit,
Vertueux.
Repose en paix pourriture.
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6. |
Existence transitoire
04:08
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Nos existences futiles sont froissées par le temps
"Imbécile! Tu sèmes que misère!"
Au gré des collectes, les radins s'en mêlent
"Vaut mieux quitter, tu cours à notre perte!"
Ces mots qui forgent notre fer
Ce qui plaît aux vauriens!
La doctrine des affamés
Et de ceux qui n'ont rien
Existence transitoire…
Dans l'ombre du clocher derrière moi
Des visions de nos pauvres vies
Mais c'est au lever du soleil
Que j'entends les murmures de ma patrie
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7. |
Mourir comme un mal-aimé
03:06
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C'est avec amertume que vos dictons sont racontés
Assises au chevet, vos pages ne racontent rien
Une histoire moisie par vos rides et remords
Une tache immaculée pour vaincre le temps
Dans la fumée vos mots dansent
Perdu à jamais!
Puis dans vos poumons votre crasse vivra
Jusqu'à la tombe!
Un purgatoire pour tous vos écrits
Un dédain de la plus grande splendeur
Et nous y étions tous avec le sourire
De vous voir périr aussi bêtement
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8. |
Cœurs blasés
04:08
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Leurs yeux se sont éteints dans la dernière Nuit ;
Ils ont voulu la vie, ils ont cherché le Rêve
Pour leurs cœurs blasphémants d'où l'espoir toujours fuit.
Ils n'ont jamais trouvé la vraie et bonne sève.
En vain ont-ils tué l'âme dans la débauche,
Il reste encore, effroi ! les tourments du Remords.
L'Ange blême se dresse et se place à leur gauche,
Leur déchire le cœur râlant jusqu'à la Mort.
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9. |
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L’Odeur nauséabonde de vies non-existantes
Elle me rappelle l'origine de mes péchés
qui transperce mes remords
À la sortie des champs funèbres
Je me remémore ma longue vie
Je me souviens
Par le sang de mes ennemis
Je resterai taché
Par la grâce du divin
Je réponds aux sermons
La traînée de poussière conçus par mes os
Vous mènera au cercle éternel
Où vous répéterez mes actions
Et repérer mes erreurs
L’Odeur nauséabonde de vies non-existantes
Elle me rappelle l'origine de mes péchés
qui transperce mes remords
À la sortie des champs funèbres
Je me remémore ma longue vie
Je me souviens
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